De son vivant, on avait négligé de prendre une photo ou de faire un portrait du Frère Charbel... et d'ailleurs, cela n'eût peut-être pas été accepté par ce si discret, humble et très effacé moine-ermite.
... Le 8 mai 1950, cinq pèlerins, un religieux et quatre novices, voulurent, en souvenir, se faire photographier devant cet ermitage à Annaya, où avait prié, médité, vécu tant d'heures contemplatives si fructueuses spirituellement, le très pénitent et intériorisé moine maronite, en ces somptueuses cimes des monts du Liban... joyaux d'inspirante Beauté.
Le développement d'une de ces photos montre un sixième personnage inconnu, un
moine souriant, recueilli, paisible, au milieu des cinq pèlerins !
L'Abbé général des Maronites, saisi de cet inexplicable document photographique,
montra cette photo à des personnes ayant connu le Frère Charbel de son vivant,
et notamment à des parents du saint moine.
Tous le reconnurent parfaitement en remarquant spécialement certaines
particularités de sa physionomie bien caractéristiques.
L'authenticité du portrait est déclarée.
Saint Charbel fut canonisé en 1977 par le Pape Paul VI. Il est inscrit au sanctoral de l'Eglise Catholique à la date du 24 juillet.
Qui est-il ?
Il vécut au Liban de 1828 à 1898 au monastère d'Annaya comme moine catholique maronite.
Il avait une intense vénération pour la
Très Sainte Eucharistie. Sa bonté inlassable l'avait fait aimer par tous, tant par les
chrétiens que par les musulmans.
Signes et faveurs
De très nombreuses et surprenantes guérisons du corps, du cœur et de l'esprit sont obtenues sur son intercession.